(En français ci-dessous)

Politische Rechte gelten auch in der Mutterschaftszeit!

Unabhängig von der Bereitschaft von National-und Ständerat die Diskriminierung der politisierenden Mütter zu beenden, hat alliance F den rückständige Bundesgerichtsurteil vom März weiter an den Europäischen Gerichtshof für Menschenrechte in Strassburg gezogen. Warum tun wir das, obwohl die demokratische Zwangspause für Politikerinnen beendet werden soll?

Viel wichtiger ist uns aber die sexistische Argumentation des Bundesgerichts im Urteil: Bei Frauen soll eine Pausierung des Mutterschaftsurlaubs nicht möglich sein, weil sie «sich in den ersten Monaten (am Stück) intensiv um ihr Neugeborenes kümmern» sollen. Im Umkehrschluss heisst das, dass das Bundesgericht findet, nur Mütter können sich in den ersten Monaten um ihr Kind kümmern. Dem Vater oder einer andern Person trauen die Richterinnen und Richter in Luzern nicht zu, das Kind selbst für eine begrenzte Zeit zu betreuen. Damit begründet das Bundesgericht seinen Entscheid mit veralteten Rollenmustern und betreibt sogenanntes «gender-stereotyping», ein Verstoss gegen die europäische Menschenrechtskonvention den wir so nicht stehen lassen wollen.

Die Gerichts- und Anwaltskosten belaufen sich bisher auf rund 12'000 Franken. Hilf uns, diesen Betrag zu übernehmen und den Gang an den europäischen Gerichtshof für Menschenrechte zu finanzieren.

Hier geht es zur Beschwerdeschrift und zur Medienmitteilung.
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Les droits politiques sont aussi valables pendant le congé maternité !

Indépendamment de Conseil des États et du Conseil national de mettre fin à la discrimination des mères politiciennes, alliance F a porté le jugement rétrograde du Tribunal fédéral de mars devant la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg. Pourquoi agissons-nous ainsi, alors que la pause politique obligatoire pour les politiciennes devrait prendre fin ?

Ce qui importe surtout à nos yeux est l'argumentation sexiste du Tribunal fédéral dans son jugement : pour les femmes, une pause dans le congé de maternité ne devrait pas être possible parce qu'elles doivent "s'occuper intensivement de leur nouveau-né (en une seule fois) pendant les premiers mois". Cela signifie indirectement que le Tribunal fédéral estime que seules les mères peuvent s'occuper de leur enfant au cours des premiers mois. Les juges de Lucerne ne font pas confiance au père ou à une autre personne pour s'occuper eux-mêmes de l'enfant pendant une période limitée. Le Tribunal fédéral justifie ainsi sa décision par des modèles de rôles dépassés et pratique ce que l'on appelle le "gender-stereotyping", une violation de la Convention européenne des droits de l'homme que nous ne voulons pas laisser perdurer.

Les frais de justice et d'avocat s'élèvent jusqu'à présent à environ 12'000 francs. Aidez-nous à prendre en charge ce montant le recours à la Cour européenne des droits de l'homme.